Berceau de l'alpinisme, voilà comment on pourrait résumer en quelques mots le massif du Mont-Blanc. C'est sur ses parois de légende que s'est forgé l'histoire de l'alpinisme, à force d'exploits, mais aussi de drâmes : Grandes Jorasses, Aiguille Verte, Drus, Grands Charmoz et bien sur Mont-Blanc.

Jardin d'altitude féérique, le massif est cependant relativement restreint, s’étendant seulement sur environ 400 km2. Trônant autrefois au centre des territoires de la famille de Savoie, il empiète aujourd'hui sur trois pays : la France d’abord avec des départements de la Haute Savoie et de la Savoie (aiguille des Glaciers), la Suisse et l’Italie, séparant des vallées soeurs autrefois unies au sein d'un même Etat, une petite Europe en somme. C’est un ensemble homogène séparé des autres massifs alpins notamment par la vallée de l’Arve et le Val Montjoie côté francais, le val Vény et le val Ferret coté italien et suisse. Seul le tunnel du Mont Blanc le traverse de part en part reliant la Vallée de Chamonix et le val d’Aoste. De hauts cols le traversent, empruntés par les hommes aux siècles précédents, c'est d'ailleurs à l'un d'eux, le col du Midi, qu'eurent lieu l'une des plus hautes batailles de la Seconde Guerre mondiale en février 1944, mais aujourd'hui ils ne servent plus qu'aux magiciens des cimes.

   Ce massif fait partie des massifs cristallins des Alpes, constitué d'un granit légendaire pour les grimpeurs, en son coeur (secteur vallée blanche et du Tour), le sommet du Mont-Blanc est lui constitué de gneiss.

Une grande partie de sa surface est englacé, malré le retrait des glaciers ses dernières années, permettant de s'initier à la randonnée glaciaire et d'approcher un monde magique, pas seulement réservé aux alpinistes. Alors sautez le pas et venez toucher le ciel du doigt !