Tour du Mont-Blanc
6 au 13 août 2013
Comme tout bon randonneur qui se respecte, on se doit une fois dans sa vie de réaliser le mythique Tour du Mont Blanc ou pour reprendre l'expression de notre cher Roger Frison-Roche, partir à la découverte des " 7 vallées du Mont Blanc " entre Pays de Savoie, Val d'Aoste et Valais... Un must à n'en pas douter.
Pour notre part, nous avons réalisé cette grande classique du trek du 6 au 13 août 2013.
TOUR DU MONT-BLANC 2013
by La Terre vue des Cimes
FRANCE - ITALIE - SUISSE
Parcourir les 7 vallées du Mont-Blanc
Présentation du trek :
Le Tour du Mont Blanc est une randonnée spectaculaire qui fait le tour du massif à défaut de réellement réaliser le tour du toit de l'Europe occidentale. Il traverse l'Italie, la Suisse et la France en offrant, aux randonneurs, des panoramas uniques sur la chaîne la plus élevée d'Europe : des parois rocheuses abruptes, des glaciers imposants, de longues moraines glaciaires, des pâturages et des prairies.
Le parcours fait environ 170 Km, 10 000m de dénivelé et se réalise en 7 à 10 jours environ. Il s'agit de l'un des sentiers de grande randonnée les plus populaires d'Europe.
Il offre la possibilité de découvrir les 7 vallées du Mont-Blanc et par conséquent les différentes facettes du Géant des Alpes : l'itinéraire démarre dans la vallée de l'Arve aux Houches et parcours les pentes du Prarion pour rejoindre le Val Montjoie, avant de découvrir la vallée des Glaciers dans le Beaufortain après avoir affronté les pentes du col du Bonhomme. Il entre ensuite dans le Val d'Aoste par le col de La Seigne, puis continue dans la haute vallée de Val Veny jusqu'au refuge Elisabetta Soldini d'où il descend au lac Combal. Le sentier monte ensuite vers les alpages de l'Arp Vieille, puis se poursuit par une descente panoramique vers le lac Chécrouit et au refuge de Maison Vieille, avant de rejoindre le fond de la vallée, à Dolonne et à Courmayeur.
De la capitale italienne de l'alpinisme, le sentier monte au refuge Bertone et remonte donc tout le Val Ferret sur un sentier à mi-pente qui offre un véritable balcon panoramique sur la chaîne du Mont Blanc : de l'Aiguille Noire de Peuteurey au sommet du Mont Blanc, de la dent du Géant jusqu'aux Grandes Jorasses et au Mont Dolent. On parvient ainsi en premier au refuge Bonatti, puis en remontant le Val Ferret, au refuge Elena, en direction du col du Grand Ferret, à la frontière avec la Suisse. De là, le tracé passe par les localités de La Fouly et de Champex en empruntant les alpages du Val Veny suisse. Après une halte aux abords du val d'Arpette, l'itinéraire entre de nouveau en France après avoir franchi l'un des toits du parcours : la célèbre fenêtre d'Arpette (2665m) et être passé un court instant par la vallée du Trient, via le Col de la Balme.
Les randonneurs retournent alors en direction de Chamonix en empruntant le beau sentier du balcon sud des aiguilles de Chamonix en découvrant tour à tour le lac Blanc et le Brévent. La boucle s'achève par la redescente du Brevent à proximité du Christ-roi des Houches, les jambes lourdes mais la tête encore dans les cimes...
Carnet de route :
Mardi 6 août 2013 : 1ère étape, Les Houches - Refuge CAF des Contamines.
Après avoir quitté Chambéry vers 6h30 (lever à 5h30), nous arrivons aux Houches à 8h30. Un camion-citerne nous a retenu tout le long de la montée des gorges de l’Arly et dans la descente du Fayet.
La voiture garée, les sacs bouclés, nous entamons la première étape de notre Tour du Mont-Blanc à 8h45. C’est parti pour près de 170km et plus de 9000m de dénivelé positif !
1h45 pour avaler les quelques 500m menant au col de Voza. Après avoir traversé la Verte des Houches, la fameuse piste de Coupe du monde où se déroule l’épreuve du Kandahar, et admiré les aiguilles de Chamonix, nous longeons la ligne du Tramway du Mont-Blanc jusqu’à Bellevue, puis attaquons la traversée jusqu’aux premières pentes du col de Tricot (2120m) que nous atteignons en près de 2 heures.
La pause casse-croute est perturbée par une «attaque» de brebis qui dévorent une partie de notre baguette et refusent de quitter les lieux ! Nous repartons vers 13h30 sous le regard des Dômes de Miage. En 50 minutes, nous avalons la descente jusqu’aux chalets de Miage (1559m). Une dernière petite suée sous un soleil accablant, afin d’atteindre les chalets du Truc (1720m) et nous effectuons la descente des 457m nous menant au refuge CAF des Contamines après 6h20 de marche, avec cependant une petite ondée afin de nous rafraîchir les idées juste en arrivant au village !
Cette photo entrera bientôt dans l'album des souvenirs avec la déconstruction de l'ancien refuge du Goûter.
Le Tramway du Mont-Blanc au col de Voza
L'une des quatre locomotives du TMB.
Mercredi 7 août 2013 : 2ème étape, Refuge CAF des Contamines - Refuge du col de la Croix du Bonhomme.
Le réveil nous réserve une petite surprise matinale... il pleut sur les Contamines... Malgré tout, nous allons déjeuner à 7h et après avoir refait nos sacs, nous partons une heure plus tard.
Nous longeons dans un premier temps le Bon Nant jusqu’à l’église de Notre-Dame-de-la-Gorge où nous admirons une exposition de photos d’art organisée par la Com’ Com du Pays du Mont Blanc. Puis, en empruntant l’ancienne voie romaine nous montons en direction du refuge de Nant Borrant (1460m). La pluie qui s’était interrompue, reprend alors de plus belle. Nous sortons les Gore-Tex et poursuivons notre chemin. Malgré les intempéries, les sommets nous entourants (Mont-Joly, Signal...) sont tout de même dégagés et nous pouvons profiter d’un beau paysage.
A 12h15, nous posons nos sacs au col du Bonhomme (2329m) afin de déjeuner. Un petit mazot permet de nous abriter du vent, bien présent en ces lieux. La pluie, elle, n’est heureusement plus de la partie. 45 minutes plus tard, nous entamons la dernière partie de notre étape du jour afin de rejoindre le refuge du Col de la Croix du Bonhomme. En chemin, nous entendons siffler une colonie de marmottes invisible et apercevons sur les rochers nous surplombant, quelques bouquetins.
A 14h, la journée est achevée au refuge après 5h de marche effective avec une belle vue sur le Mont-Pourrie et la Tarentaise. Nous retrouvons également la crête des Gittes que nous avions parcourue en 2007 lors de notre ascension de la Tête Nord des Fours depuis le cormet de Roselend.
Jeudi 8 août 2013 : 3ème étape, Refuge du col de la Croix du Bonhomme - Refuge Elisabetta Soldini.
La météo annoncée pour l’étape du jour était des plus pessimiste : orage, pluie, bref... un programme peu réjouissant. Heureusement, en nous levant il ne pleut pas et malgré un ciel bien chargé, la visibilité est bonne. Nous quittons le douillet refuge de la Croix du Bonhomme à 8h05 et rejoignons en 35 minutes le col des Fours (2665m), l’un des points les plus hauts de notre TMB. En 2007, il n’y avait plus de névés au col lors de notre ascension de la Tête Nord, aujourd’hui, la donne n’est pas la même ! Il faut dire, le printemps à particulièrement été mauvais avec de très fréquentes chutes de neige et des températures bien basses pour la saison.
Après une courte discussion avec un groupe se rendant aux chalets des Mottets, nous entreprenons la longue descente (876m de négatif) en direction de la Ville des Glaciers (1789m).
Nous faisons une petite pause auprès de ces chalets d’exploitants alpagistes, où nous en profitons pour acheter un excellent Beaufort d’alpage. La semaine précédente, une série du 19-20 de France 3 Alpes consacrée aux hameaux reculés, avait effectué un reportage sur cette famille tenant l’exploitation de la Ville des Glaciers.
Puis, il faut reprendre la route en direction du col de la Seigne (2516m). Plus nous nous en approchons, plus le vent est présent et les nuages s’amoncellent. Au col, lorsque nous franchissons la frontière italienne, nous sommes totalement englobés par le nuage et le froid devient saisissant. Il nous reste alors une heure pour rejoindre le refuge Elisabetta Soldini.
200m de descendu et nous atteignons «la Casemetta», une ancienne fortification reconvertie en centre d’information sur l’Espace Mont-Blanc. Nous déjeunons dans l’abri prévu pour les randonneurs. Nous repartons vers 14h après avoir visités la petite exposition et descendons calmement l’alpe inférieur de la Lée Blanche. 5 minutes avant d’atteindre le refuge, nous prenons une bonne saucée ! Comme quoi en montagne, rien n’est vraiment gagné avant d’avoir atteint son petit cocon douillet du soir !!!
En arrière plan l'aiguille des Glaciers (3816m)
Vendredi 9 août 2013 : 4ème étape, Refuge Elisabetta Soldini - Refuge Bertone.
Nuit quelque peu agitée faute de place dans le dortoir. Nous avons l’impression d’être un banc de sardines ! De plus, nous sommes bercés par un gentil ronfleur ! Puis, à 5h45, un groupe de randonneurs qui se lèvent en profitent pour réveiller le dortoir entier : lumière, rires, bavardages à haute voix et clou du spectacle photos des uns et des autres au réveil...
Après un solide petit déjeuner, nous partons à 8h afin de parcourir le vallon de la Lée Blanche jusqu'au lac Combal. Ce paysage enchanteur nous offre une diversité de couleurs de l’eau : du translucide au laiteux en passant par le vert émeraude (lac de Miage).
Nous montons ensuite vers l’Alp Vieille (2303m) avant de redescendre au col Chécrouit-Refuge Maison Vieille (1956m). En profitant de tant en tant de trouées afin d’admirer le versant italien du Mont-Blanc (Mont Rouge de Peuterey, Aiguille Noire... et refuge Monzino).
Arrivés au col Chécrouit, nous passons à gauche du refuge... il fallait passer à droite. Résultat, nous nous engageons sur la variante descendant à Notre-Dame de la Guérison... Nous apercevant de notre erreur, nous remontons au col et reprenons la descente vers Dolonne. Ayant perdu 40 minutes et Lucile ressentant depuis la veille des douleurs dans le genou droit à la descente, nous prenons l’option du téléphérique de Courmayeur. Il vaut mieux être prudent dans ces moments là, la boucle étant encore longue. Nous apprenons quelques temps après que la descente ne présente au demeurant, guère d’intérêt.
Notre traversée de Courmayeur permet habillement de réaliser quelques emplettes en vivre de courses (Fontina, pain, tomates cerises, jambon du Bosses de Saint-Rhémy-en-Bosses... eh , ce n’est pas parce que l’on est en montagne qu’il faut se laisser aller !!!), puis déjeunons à proximité de l’église, face au bureau des guides.
Lorsque nous repartons, nous cherchons en vain l'itinéraire... cela commence à être décidément une habitude en ce jour ! Nous perdons une demi-heure à chercher en tout sens, à demander notre itinéraire, avant que la police municipale nous indique qu’il faut monter par une rue juste à côté de l’église... Mais la marque peinte sur le mur est masquée part une voiture garée en infraction !
Nous remontons jusqu’à Villair sur la route, puis débutons la montée vers le refuge Bertone. Il commence à faire chaud, la pente est assez forte et elle nous semble interminable. Nous arrivons à 16h15, après une longue journée de marche.
Il s’agit d’un refuge qui a été construit en 1982 par Renzo Cosson (Renzino) en mémoire de son ami Giorgio Bertone, un grand alpiniste alpiniste italien, mort dans un accident d’avion sous le sommet du Mont Blanc du Tacul en août 1977. Ce refuge, nous a particulièrement touché, car on ressent véritablement cette énergie propre à la montagne ainsi que toute l’amitié entre ces deux alpinistes, rappelées par les photos et du matériel sur les murs. En effet, Renzo Cosson et Giorgio Bertone ont réalisé conjointement un grands nombres de grandes ascensions notamment la première ascension italienne du mur sud-est du Nose al Capitan dans le Yosemite Valley.
Samedi 10 août 2013 : 5ème étape, Refuge Bertone - Refuge Elena.
Après une agréable soirée passée au refuge Bertone, ponctuée par une petite représentation théâtrale consacrée à un grand alpiniste italien, également ami du propriétaire, nous repartons le matin vers 8h afin de monter à la Testa Bernarda (2534m). Il faut d’autant plus en profiter qu’aujourd’hui, c’est tempête de ciel bleu !
Juste après le refuge, la montée est forte et le corps n’a pas le temps de flemmarder ! Le vent souffle fort et nous supportons largement notre windstopper. La vue tout le long de notre progression est véritablement somptueuse : Mont-Blanc versant Brenva, Aiguille Noire de Peuterey, arêtes de Rochefort, dent du Géant, Grandes Jorasses, massif du Grand Paradis...
Lors de notre descente vers le col du Sapin depuis la Testa Bernarda, nous avons la chance de voir un petit troupeau d’étagnes et leurs cabris dévalant à toute vitesse la pente. Puis nous remontons vers le Pas Entre Deux Sauts afin de rejoindre le vallone di Malatrà pour descendre vers le refuge Walter Bonnati à la Malatrà. Ce dernier, est une belle bâtisse mais il s’agit d’une véritable usine à touristes située à quelques heures d’un parking. Après déjeuner, nous reprenons notre route par un joli sentier en balcon au dessus de la Doire de Ferret jusque sur les hauteurs d’Arnuva où nous descendons (1769m). Il nous reste alors 45 minutes pour rejoindre le refuge Elena (2062m) au Pré de Bar face au Dolent. Une somptueuse journée face au versant italien du massif du Mont-Blanc.
Dimanche 11 août 2013 : 6ème étape, Refuge Bertone - Relais d'Arpette.
Le refuge Elena ne nous laissera pas un souvenir impérissable. Il s’agit d’une véritable usine à touristes située à 50 minutes du parking d’Arnuva. C’est la première fois que nous ne trouvons pas de chaussons dans un refuge ! On nous presse pour finir notre repas qui n’était pas au demeurant fantastique. Enfin, pour parachever le tableau, la nuit a été bruyant et lumineuse... Bref, nous sommes heureux de nous lever pour reprendre notre route. Départ à nouveau à 8h, nous attaquons les premières pentes du Grand col Ferret (2535m) au moment de la traite du matin.
Il y a pas mal de vent et nous montons à la fraîche, d’autant que nous sommes à l’ombre. Après une heure d’efforts, nous passons la frontière suisse face au Dolent, le seul sommet des Alpes où passent trois frontières, et descendons en direction de la Peule (2072m) charmant hameau d’alpage.
Nous faisons alors une variante pour aller à Ferret (1705m) afin d’éviter la petite portion de route. Nous allons jusqu’à Plampro (1925m) avant descendre rapidement dans la forêt de Létemaire jusqu’au petit village valaisan. Nous rejoignons ensuite la Fouly d’où nous prenons le bus pour Champex, avec une correspondance à Orcières, afin de nous éviter un fastidieux parcours sans grand intérêt en fond de vallée.
Nous arrivons à Champex vers 14h20 où nous admirons le Grand Combin et le lac avant de rejoindre le relais d’Arpette afin de déguster une fondue moitié-moitié.
Lundi 12 août 2013 : 7ème étape, Relais d'Arpette - Chalet CAF du Tour.
Première grande journée côté dénivelé, de notre fin de TMB. Nous allons notamment passer par la fameuse fenêtre d’Arpette !
Départ à 7h50 et nous attaquons tout de suite le vif du sujet puisque nous avons en hord d’oeuvre 1088m de positif ! Nous partons bon train et gagnons rapidement de l’altitude au milieu des alpages. Progressivement, le paysage se fait de plus en plus désertique. Nous doublons régulièrement des «TMBistes», signe de notre bonne forme du jour. En 2h20, nous atteignons le sommet de la fenêtre. Quel panorama : le glacier de Trient, le Buet, la Tour Salière, le barrage d’Emosson, les Alpes valaisannes de l’autre. Après 45 minutes de contemplation, nous redescendons vers la Prise du Bisse (1583m) toujours avec un temps de rêve. Il faut être vigilant afin d’éviter de glisser sur des débris rocheux. Tout le long de la descente nous profitons de la vue sur le glacier de Trient. Après 2h de marche supplémentaires, nous arrivons au bisse, ce petit canal permettant d’irriguer les vallées arides du Valais. 30 minutes de pause casse-croûte et nous attaquons la montée vers le col de Balme. La montée est agréable et nous prenons de l’altitude jusqu’à la ferme des Grands (2113m) ou nous apercevons le glacier du même nom. Le sentier ensuite longe longuement la paroi rocheuse (Trône du Berger, Creux de la Biolle...). La parcours est long, très long, interminable... Nous ne voyons jamais en vue le refuge du col de Balme et... enfin, il s’élève au fond du vallon, mais encore de manière bien lointaine et il faut encore une petite demi-heure pour l’atteindre. Nous sommes desséchés et le vent souffle fort.
Encore une petite heure pour rejoindre le Tour et nous achevons notre étape marathon de 1669m de positif et 1896 de négatif. Demain... on remet cela pour le dernier jour !
Mardi 13 août 2013 : 8ème étape, Chalet CAF du Tour - Les Houches.
Dernier jour de notre Tour du Mont Blanc. Encore une longue étape en perspective avec 1649m de dénivelé. Pour cela, nous nous levons plus tôt : 6h15. Nous partons à 7 heures moins dix en direction de Tré-le-Champ afin d’emprunter le sentier montant aux lacs des Chéserys et Blanc par l’Aiguillette d’Argentière.
Dès le matin, il fait très chaud et nous montons au soleil... pas la moindre petite brise rafraîchissante... il faudra faire avec. Notre chemination est régulière, d’abord au milieu des conifères, puis à découvert. Le panorama est véritablement somptueux du col de Balme au col de Voza, nous admirons successivement l’Aiguille du Tour et son glacier, celui d’Argentière, les aiguilles du Chardonnet et d’Argentière, les Grands Montets, la Verte, les Drus, la Mer de Glace, le Mont-Blanc et ses dômes satelites... toute la vallée de Chamonix en somme. Le tout est rehaussé par le passage furtif de nuages.
Une fois arrivés à l’Aiguillette d’Argentière, curieux monolithe de pierre dominant le village du même nom, nous entamons l’un des passages ludiques de l’étape en empruntant une série d’échelles et de main courantes afin de déboucher à proximité des lacs que nous atteignons 20 minutes plus tard.
Nous ne sommes vraiment pas déçus du spectacle qui est à la hauteur de nos attentes et des dires : il s'agit véritablement de magnifiques belvédères.
45 minutes contemplatives et nous entamons la descente vers la Flégère (1877m) où nous déjeunons.
Nous réalisons ensuite le balcon sud jusqu’à Planpraz. Nous avons ainsi effectué la totalité de la traversée en balcon de la vallée de Chamonix, puisqu’en 2006 nous avions fait le «Nord» entre le Montenvers et le Plan de l’Aiguille.
Il est 14h et ils nous restent 1h45 de montée pour atteindre le dernier sommet de notre TMB : le Brévent (2525m).
La montée jusqu’au col se réalise avec un bon tempo puisque nous l’avalons en 30 minutes. Suit alors un cheminement au milieu des rochers par un bon chemin et quelques échelles, où nous avons la chance de croiser nombre de bouquetins et même deux cabris de quelques jours.
Nous débouchons à 15h au sommet. Les nuages ont cependant déjà pris possession de la chaîne du Mont-Blanc. Malgré tout, nous ne sommes pas tant déçus que cela car nous avons profité du paysage auparavant.
Fatigués et ayant un peu mal aux genoux, nous décidons de redescendre à Chamonix par le téléphérique et les télécabines du Brévent, achevant ici notre TMB. Comblés et ravis...
Lever de soleil sur le Mont-Blanc depuis le Tour
Solitude face aux Grandes Jorasses