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Mont Ventoux (1911 m)

    â–³ Monts de Vaucluse, Vaucluse - France

Samedi 21 et dimanche 22 mai 2016

" On a marché sur le Géant de Provence "

Nous avions décidé d'effectuer l'ascension du Géant de Provence d'une manière originale. Au lieu de suivre la roue de Louison Bobet en prenant un vélo, nous sommes partis sur les traces de Pétrarque, en montant à pieds depuis le village de Sainte Colombe (450 m), à côté de Bédoin sur le versant sud.

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    Après quelques km dans la campagne provençale, au milieu des vignes, nous nous attaquons au vif du sujet en montant par la combe Ansis. Ce chemin sinue à travers une forêt très dense. A l'inverse de l'ascension à vélo par Bédoin, où la partie dans la forêt est très physique, la montée à pieds passe plutôt bien car la pente est régulière et douce. Il y a malgré tout de nombreux points communs, avec notamment la chaleur étouffante et le fait qu'il est difficile de voir sa progression.

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Après le repas, nous nous lançons dans la combe Fiole, qui remonte presque jusqu'au sommet. Cette combe est un immense ravin calcaire. Vers 1500 m, nous commençons à apercevoir le sommet, dominé par le relais radio semblable à une stupa népalaise, et la plaine. Nous entrons dans le fameux paysage lunaire.

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Au sommet (1911 m), c'est un panorama aérien sur 360 ° qui nous attend, avec une vue imprenable sur le Vaucluse, les Cévennes, et les Alpes (nous parvenons ainsi à distinguer la Meije, la Barre des Ecrins et le Viso). Après une courte pause, nous redescendons par la face nord qui contraste avec le versant sud : alors que le côté méridional de la montagne est en pente douce avec une ambiance purement méditerranéenne, le côté nord est bien plus raide avec une végétation plus alpine.

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Le soir, arrivée au camping du Mont Serein,ou nous profitons d'un repos bien mérité et d'un beau coucher de soleil.

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Que serait le Ventoux sans ces vents extrêmes, accélérés par le profil de la montagne. Nous en avons une belle démonstration dès le milieu de la nuit. Le matin, nous grimpons donc les pistes de la station du Mont Serein au milieu des bourrasques jusqu'au sommet où nous sommes accueillis par un vent continu à vous faire tomber par terre. Heureusement, il faiblit à mesure que nous rebasculons du côté sud. Nous parcourons l'ensemble du paysage lunaire jusqu'au Chalet Reynard où nous rencontrons un troupeau de moutons.

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Le repas se fait sous le regard envieux d'un patou gourmand et paresseux plus préoccupé par la pause de midi que par son troupeau. Nous redescendons le reste de la montagne à travers les forêts qui ne cessent de nous surprendre par la variété des essences qu'elles contiennent. Nous retournons en milieu d'après-midi à notre point de départ juste avant l'arrivée de la pluie et reprenons le chemin de Chambéry.

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