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Dent de Crolles (2063m)

    â–³ Chartreuse, Isère - France

La deuxième dent du petit dauphinois...

Mardi 9 juillet 2013

- par le Trou du Glas et le Pas de l'Oeille -

     Première randonnée estivale en ce début juillet 2013. Notre attention se porte vers l’un des sommets symboliques du Dauphiné et plus particulièrement du massif de la Chartreuse : la Dent de Crolles. Lorsque l’on parcours l’autoroute entre Grenoble et Chambéry, notre regard est accroché par cette cime élégante qui domine de près de 2000m la vallée du Grésivaudan.

 

       Après avoir rejoint le col du Coq (1434m) au dessus du village Saint-Nazaire-des-Eymes, je parts pour rejoindre le col des Ayes (1538m). La première partie se fait dans la forêt et les orages des deux jours précédents ont rendu le terrain très gras et même boueux par endroit. Qu’à cela ne tienne, la belle herbe bien verte des alpages nettoiera mes chaussures.

Arrivé au col, je poursuis dans les premières pentes herbeuses qui commencent à s’incliner un peu plus fortement jusqu’à un embranchement quelques centaines de mètres plus loin par un sentier en lacet, permettant soit de monter directement jusqu’au somment par le pas de l’Oeille ou en empruntant le sentier passant par le trou du Glas. J’opte pour la seconde option.

Le sentier serpente dans un premier temps au milieu des fleurs (gentianes des neiges et de Koch, arnica...). La fonte tardive du manteau neigeux permet de profiter pleinement de l’éclat de la végétation.

Puis après avoir gambadé à l’image d’Heïdi dans les alpages du Pré-qui-tue, j'atteins le trou du Glas. Il s’agit de l’une des neuf portes du réseau souterrain du massif calcaire de la Dent de Crolles long de près de 59 kilomètres.

 

       Je débute alors «les choses sérieuses». Cent mètres après la grotte, on franchi un premier mur équipé d’une main courante, puis on s’engage dans deux failles longues de quelques mètres et particulièrement étroite. Avec tout mon matériel multimédia, il a d’ailleurs fallu jouer serrer ! La première est par ailleurs particulièrement rassurante puisque deux gros rochers se sont coincés sur sa partie haute et vous devez passer au dessous ! Puis on remonte un nouveau mur câblé.

Après deux lacets, on poursuit toujours sur le GR9. C’est à ce moment, ayant oublié mon topo à la maison (je sais c’est très intelligent !) que je n’ai pas tourné afin de prendre l’itinéraire du sangle de la Barrière. Par conséquent, je suis remonté sur le plateau sans difficulté jusqu’au sommet, au milieu des lapiaz.

 

    La vue à proximité de la croix sommitale est particulièrement sublime, malheureusement, les nuages ont déjà débuté à charger sur Belledonne et les Alpes centrales. Il me reste tout de même la joie de contempler les magnifiques massifs de la Chartreuse (Lances de Malissard, Chamechaude, le Grand Som, la Scia...) et du Vercors (Grande Moucherolle...) et la joie de dominer de plus de 2000m les villes du Grésivaudan et Grenoble accablée par la chaleur de ce début tardif d’été...

 

       J’effectue alors la descente en empruntant le Pas de l’Oeille. Il s’agit d’une descente raide et esthétique mais sans grande difficulté. Elle nécessite cependant une vigilance constante afin de ne pas glisser sur des roches bien patinées (un seul passage câblé).

 

De retour au col du Coq, je tombe nez à nez avec Jannie Longo et son mari-entraineur Patrice Ciprelli, à l’entrainement...

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