top of page
- En boucle par les lacs Bleu et Blanc -
Logo PNV.jpg
resizer-1.php.png

Le cheval noir (2832 m)
    â–³ vanoise, savoie - france

Dimanche 18 juillet 2021

Fiche technique

Cheval noir.png

     Fin juillet approche et avec elle, notre randonnée en itinérante traditionnelle sans notre chère tête blonde. Cette année direction l'Ubaye, mais avant, il convient de réaliser un minimum d'entraînement. Nous pratiquons le sport tout au long de l'année, mais nos emplois du temps respectifs n'ont pas permis à Lucile de pouvoir se rendre en montagne autant qu'elle le souhaiterait.

Nous décidons donc maintenant que le beau temps semble revenir sur les Pays de Savoie, après un début juillet calamiteux, de chausser nos brodequins. Le ciel est très chargé sur Chambéry en cette matinée dominicale, direction donc la vallée de la Maurienne et les hauteurs de Saint-François-Longchamps pour parcourir les pentes d'un sommet qui nous fait de l'oeil depuis quelques temps : le Cheval noir. Drôle de nom pour un sommet me direz-vous ! Il est vrai.

L'étymologie de ce nom est très vraisemblablement sans rapport avec un quelconque équidé : il dérive certainement des longs ravins noirs qui montent à l'assaut de ses versants nord et nord-ouest (racine "cav" que l'on retrouve dans les multiples "cavales" des différents massifs de la région). Cela n'a pourtant pas empêché le sommet d'être pourvu d'une statue de cheval cabré, paradoxalement blanc !

​

Nous débutons notre ascension au parking des chalets du Cours d’en Haut (1870m) et débutons. La pente est relativement modérée et les mots défilent aussi vite que le dénivelé. 30, 40 minutes, nous ne savons depuis combien de temps nous sommes partis lorsque nous atteignons le lac bleu. Qu'importe ! Nous savourons simplement ce bonheur simple d'être en montagne en famille sous un soleil resplendissant et nous ne sommes pas déçus pas le spectacle. Le lac Bleu est une somptueuse pièce d'eau translucide. On peut même y voir les poissons en son centre.

Discret, il l'est assurément mais véritablement resplendissant.

Nous poursuivons ensuite notre chemin vers le second lac. Nous concluons que la présente d'un névé flottant sur l'une de ses rives, a dû contribuer à son nom ô combien commun dans nos Alpes.

IMG_9136.jpeg

le lac bleu, qui porte bien son nom

IMG_9143.jpeg

le cheval noir depuis le col éponyme

Débute alors la partie la plus éprouvante de notre parcours. La pente se redresse, brute, impitoyable, sans répit. On cherche de l'air, mais en vain. Les pieds glissent parfois dans la boue causée par les pluies juilletistes répétitives. 

Monter, pas après pas... ne pensez à rien d'autre. Victor se fait lourd sur les épaules de son papa. Lucile n'est pas au mieux. La fatigue accumulée se fait en effet sentir. Elle pâlit... mais s'accroche au mental.

Nous nous octroyons une pause méritée à quelques encablures du col. Lucile reprend pied peu à peu.

Le plus dur est passé. Cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas fait aussi brutalement violence. La pente peut parfois constituer à elle seule une difficulté technique, d'autant si vous n'êtes pas au mieux physiquement.

​

Au col du Cheval noir (2527 m), notre regard porte sur le versant plus débonnaire côté vallée des Belleville. De là, la suite de l'itinéraire est parfaitement visible. La crête herbeuse presque horizontale, est suivie par une montée régulièrement rythmée par de beaux lacets. Le répit est le bienvenu. Rapidement, notre prenons de l'altitude et la tête du cheval est en vue.

IMG_9145.jpeg
IMG_9146.jpeg

Belledonne

L'été 2021 n'étant pas commun, il est convenu que rien ne sera habituel ! Résultat, le ciel c'est quelque peu ennuagé. Pour la vue sur l'Etendard et les Ecrins, il faudra revenir ou attendre une ouverture propice.

​

Au sommet, nous croisons quelques touristes en vacances qui ne semblent pas être coutumiers de ces efforts en altitude. C'est toujours plaisant de côtoyer des néophytes qui s'éveillent à se bonheur sans nom que procure ce sentiment de liberté que génèrent les cimes. La COVID qui nous a privé par intermittence de ces sensations éphémères, nous en fait mesurer encore davantage toute la richesse. Nous pouvons dire que nous avons trouvé notre madeleine de Proust !

IMG_9157.jpeg

Lac du Cheval noir

IMG_9158.jpeg

Regard sur les lacs bleu et blanc

bottom of page