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Chamechaude (2082 m)

    â–³ Chartreuse, Isère - France

- par la cabane de Bachasson et la Folatière -

Jeudi 31 juillet 2014

Le toit de la Chartreuse

Chamechaude depuis les Lances de Mallisard

     Petite randonnée en Chartreuse en ce mois de juillet très pluvieux afin de parcourir les pentes du plus haut sommet du massif : Chamechaude. Le temps n'est malheureusement pas totalement de la partie. Météo France nous avait annoncé grand beau... et il faut se contenter d'un plafond nuageux stationnant vers 2000 m. Pour voir quelques choses, cela va vraiment être chaud au vue de l'altitude du sommet ambitionné.

 

Qu'à cela ne tienne, je décide d'aller me dégourdir les jambes en compagnie de l'une de mes belle-soeurs en vacances chez nous. C'est donc partie pour le col de Porte (1326 m) au dessus de Grenoble.

Après avoir garé la voiture près du foyer de ski de fond nous empruntons quelques instants une piste de ski alpin, avant de nous engager sur un chemin forestier. Rapidement, nous croisons un vététiste qui porte son vélo de descente sur le dos. Il nous dit qu'il va monter jusqu'aux cables et qu'ensuite, il redescendra. Il faut avoir bien du courage pour monter 15-20 km sur son épaule jusqu'au sommet !

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    Le rythme est relativement tranquille, mais nous nous élevons cependant assez rapidement jusqu'à la cabane de Bachasson. ll y a deux ans, en mai, j'avais déjeuné ici en tentant une première fois l'ascension de Chamechaude. Cependant, j'avais du rebrousser chemin face au risque de glissade peu après la Folatière. En effet, en 2013, l'hiver avait trainé en longueur empéchant toute sortie prématurée en montagne à pied.

 

Cette fois, pas de soucis et nous pouvons monter NE en direction des falaises, au milieu des lapiaz, des éboulis et des "champignons" en calcaire de la Folatière (1743 m).

Nous sommes malheureusement toujours dans les nuages alors que nous débouchons après une montée en lacets, sur l'arête de Chamechaude. Il ne nous reste alors plus qu'à escalader deux courts passages où il faut poser les mains (le second est équipé de câbles et d'échelons métaliques) avant d'atteindre la croix matérialisant le sommet (2082 m).

 

Nous nous restaurons, tout en espérant une courte trouée dans les nuages. Elle ne viendra pas complètement, ne nous offrant qu"une vue furtive sur le mont-Blanc.

Il faudra revenir pour le panorama. Cette sortie aura eu le mérite de nous dégourdir les jambes...

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