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Râteau, sommet ouest (3769 m)

    â–³ Massif des Ecrins, Htes-Alpes/Isère - France

- Depuis le col des Ruillans -

Samedi 9  juillet 2016

Un petit tour des lieux.... avant de partir en course.

 

 

     Le Râteau, sentinelle de pierre veillant sur la Reine (la Reine Meije bien sûr !). Ce "fou de la Reine" (Samivel) est souvent éclipsé par ses illustres voisins (la Meije, la Barre des Ecrins...) alors qu'il s'élance fièrement vers le ciel telle une citadelle.

Le Râteau, sommet de haute altitude réserve une voie normale de toute beauté, très abordable et variée : course mixte en haute altitude, dont l’approche par le téléphérique des glaciers de la Meije permet sa réalisation à la journée.

La première fut réalisée le 17 juillet 1906 par Christophe Turc (père et fils) et H. Scott Tucker.

Le Râteau (3809/3769 m) depuis le col des Ruillans.

Carnet de course : "Parfum d'enfance..."

     Lucile répète souvent que le massif des Ecrins est un joyau. En effet, enfant elle s'y rendait très souvent avec ses parents et reste fascinée par la barre des Ecrins.

Nous décidons donc de nous rendre dans ce massif que Benoît ne connait que trop peu et qui recèle pourtant quantité de belles courses.

Nous optons pour l’une des cimes les plus célèbres de l’Oisons : le Râteau et plus particulièrement son sommet ouest que l’on peut atteindre rapidement depuis le col des Ruillans grâce aux téléphériques de la Meije.

 

   La première benne étant à 9h, nous partons de Chambéry à 7h. Le tunnel du Chambon est toujours fermé mais nous empruntons la route de secours et ne mettons même pas deux heures pour atteindre la Grave.

Aussitôt arrivés, aussitôt partis  et nous voilà à 3200 m d’altitude au col des Ruillans face au glacier de la Girose. S’offrent à nous la Meije, le Râteau et le Pic de la Grave que nous escaladerons une autre fois c’est sur !

 

    Nous remontons le glacier en direction du sud par des pentes modérées jusque vers 3350m. La neige tardive de printemps a permis que le glacier soit parfaitement bouché. Il faut cependant rester attentif car nous savons que les crevasses restent bien présentes.

La pente devient alors plus raide sur 100m (35°) pour arriver au col de la Girose (3514m) après avoir franchi une rimaye encore peu ouverte. 

Du col, remonter les pentes modérées qui amènent au départ de l’arête ouest qui est encore bien en neige au départ. La pente est forte (35/40°) et nous prenons plaisir à cramponner. Puis arrive le rocher. Nous laissons alors nos crampons afin d’être plus libres pour escalader l’arête qui s’effile de plus en plus jusqu’au sommet.

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