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Pointe Francesetti (3425 m)

    â–³ Alpes Grées, Hte-Maurienne, Savoie - France

- Voie normale par le col de la Disgrâce -

Samedi 20 et dimanche 21  juin 2015

Un petit tour des lieux.... avant de partir en course.

 

 

     La pointe Francesetti est un sommet peu fréquentée de la Haute-Maurienne, légèrement à l'écart du magnifique cirque des Evettes. Il laisse en effet bien souvent la vedette aux grandes stars du secteur, les Ciamarella et l'Albaron.

Il offre l'avantage de présenter un terrain varié (glacier - peu creuvasé -, neige et mixte) idéal pour débuter en alpinisme où démarer sa saison.

Le panorama environnant y est remarquable et le lieu présente une curiosité naturelle : le lac sous-glaciaire du Grand Méan. Niché au pied du Mont Séti, ce lac se distinguent des autres par les séracs du glacier qui s'y jettent directement.

Reflets d'Albaron...

Carnet de course :

     Après un premier week-end râté en Vanoise 15 jours auparavant, la faute à des précipitations que n'avaient pas anticipé Météo France, nous débutons réellement notre saison d'alpinisme 2015 en Haute-Maurienne dans un lieu où nous revenons 7 ans après notre premier passage. A l'époque, en vacances à Valfréjus en Maurienne, nous étions seulement montés au refuge et avions effectué un tour sur le glacier (qui a bien reculé depuis...).

Pour ce WE, nous sommes entourés de nos copains du CAF, Pierre-Antoine (un novice en alpinisme) et Sophie & Vincent nos anciens voisins.

 

La montée au refuge se passe sans difficulté et nous passons une agréable soirée sous un beau soleil. Le refuge des Evettes ressemblent à une soucoupe volante posée au milieu de la montagne et tranche singulièrement avec le refuge du col de la Vanoise où nous étions 2 semaines auparavant.

 

Nous partons vers 5h en direction de la cascade de la Reculaz afin d'emprunter le pont romain donnant accès au Plan des Evettes. L'itinéraire n'est pas des plus évident à trouver. Il y a des cairns partout et de fait nous arrivons au pied du mont Séti (3153 m) trop haut par rapport à la ligne idéale qui voudrait que l'on longe le lac du Grand Méan.

Qu'à cela ne tienne, nous parvenons tout de même à escalader une grosse moraine et à prendre pied sur le glacier.

Ensuite, il nous suffit juste de le remonter tranquillement en direction du col de la Disgrâce.

Il fait beau, le panorama est somptueux... malheureusement, cela ne va pas durer...

Une fois au col, débute la partie en mixte sur des rochers relativement instables où il faut progresser avec précaution. Je décide donc de tirer plus à droite pour retrouver la neige et monter avec plus d'aisance. La pente se redresse et le sommet semble introuvable. Le soleil nous a délaissé et à fait place au brouillard. Pour le panorama... hum, il faudra repasser. Avec Lucile nous commencons à avoir l'habitude. L'été passé, nous avons compté sur les doigts de la main les jours où nous avons vu quelque chose. Nous avons toutefois la satisfaction d'avoir réalisé le sommet.

 

Comble du comble, le soleil revient et le ciel redevient d'azur alors que nous déjeunons sous la pointe altière du mont Séti... je vous dis qu'il nous nargue...

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