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Pointe de la Réchasse (3212 m)

    â–³ Vanoise, Tarentaise, Savoie - France)

- par le col de la Vanoise -

Samedi 21 et dimanche 22  juin 2014

Un petit tour des lieux.... avant de partir en course.

     Cette pointe de la Vanoise ouest constitue une course glaciaire magnifique, relativement facile. Elle présente la particularité de constituer un belvédère magnifique sur la face des Grands Couloirs, de son illustre voisine : la Grande Casse. Il s’agit d’une impressionnante "lame rocheuse" qui domine le vaste système glaciaire des Glaciers de la Vanoise. Etant située en bordure nord de ce plateau glaciaire, elle offre également une vue de premier ordre sur les autres grands sommets de la Vanoise  : le dôme de Chasseforêt, la dent Parrachée, le Grand Roc Noir, la pointe de Méan Martin, celle de la Sana... De plus, l’altitude du Mont-Blanc permet de l’observer s’élevant au dessus de l’épaulement du plus haut sommet de Savoie. Un bien belle course en sommet pour débuter l’alpinisme, où pour qui souhaite se remettre en route en début de saison.

Carnet de course

     L'itinéraire débute à Pralognan au parking des Fontanettes (1644 m). Nous sommes sept membres du CAF de Chambéry à opter pour ce joli sommet, alors que le temps annoncé pour le week-end est somptueux. Nous montons agréablement en direction du refuge du col de la Vanoise. Notre allure est modérée, mais régulière afin de prendre le pas pour le lendemain. Toutefois, nous progressons rapidement et atteignons en peu de temps le sommet du télésiège du Génépi et le refuge des Barmettes (2010 m). Puis nous pénétrons dans le Parc National de la Vanoise après avoir franchi le Pont de la Glière et longeons des murets de pierres sèches marquant l’ancienne route du sel et des colporteurs passant au pied de l’aiguille de la Vanoise. Quelques dizaines de minutes après, nous franchissons une croupe herbeuse et arrivons à l’un des lieux les plus connus du massif, le lac des Vaches, avec son gué pavé, où les eaux reflètent la voie normale de la Grande Casse. Plus loin, notre sentier remonte la moraine du glacier de la Grande casse, vestige du petit âge glaciaire, et longe le lac Long, encore en partie gelé, pour déboucher sur le refuge du Col de la Vanoise (2516 m) que l’on découvre au tout dernier moment.

 

     Un nouveau refuge vient d’être construit par la FFCAM et nous avons la chance de pouvoir y dormir avant son inauguration officielle prévue pour la semaine suivante (28-29 juin). La Fédération a vraiment fait les choses au mieux, réfectoire panoramique spacieux, dortoirs avec des couettes, séchoir pour le matériel... et l’intégration paysagère est des plus réussie. Il jouxte le mythique refuge Félix Faure, qui devrait être utilisé dorénavant par les gardes du PNV et les gardiens du refuge. Les anciens bâtiments ont été mis d’après un article du Dauphiné Libéré, aux enchères mais n’ont pour le moment pas trouvé preneur.

La soirée se passe fort agréablement autour d’un bon repas et d’un tarot endiablé. Le lever est prévu vers 5h45 (cela ne nous change pas de la semaine en somme !) pour un départ vers 6h30-45. Le sommet dominant le refuge et ne nécessitant que trois heures de montée, nous n’avons pas l'obligation de partir à l’aurore.

 

     La première partie de l’itinéraire d’ascension se fait en remontant la face NO de la Réchasse. La neige est encore bien présente et nous suivons l’itinéraire de ski de randonnée. Nous ne sommes pas seul en cette matinée qui est bien plus nuageuse que prévue (le sommet de la Grande Casse ne se lèvera pas de la journée, tout comme les plus hauts sommets), chamois et marmottes nous accompagnent joyeusement.

Quelques mètres après avoir atteint  le glacier de la Réchasse et avant de prendre pied sur le glacier de la Roche Ferran, nous nous encordons et chaussons les crampons.  Les glaciers sont encore bien bouchés, mais il ne faut toutefois pas prendre de risque inutile.

Il ne nous reste alors plus qu’à longer l’arête de la Réchasse sur un glacier très plat et à gravir la crête finale (2 pas rocheux de I sup). Au sommet, la Vierge est encore enfouie sous la neige. Nous prenons par ailleurs bien garde de ne pas trop nous avancer, la corniche de neige étant encore bien présente au sommet. La vue n’est pas excellente, mais nous sommes très heureux tout de même de ce bon moment passé ensemble. A la descente, nous gagnons du temps en faisant de la luge à certains endroits. Quelle rigolade !

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