top of page

Mont d'Or (1463 m

    â–³Massif jurassien, Doubs - France

Mardi 30 octobre 2012

     Aujourd'hui, dernière sortie dans le massif jurassien avant de rejoindre Strasbourg et les Vosges. J'ai choisi pour cela de me rendre sur le toit du Doubs à quelques encablures de Pontarlier et du canton de Vaud. Mon objectif initial était de réaliser l'ascension non par les pentes débonnaires du versant de Longevilles, mais en partant du hameau des Tavins (commune de Jougne) pour gravir la brèche Nord en versant Est. Cependant, mon envie fut rapidement douchée face à la présence d'une belle couche de neige. Heureusement, ayant prévu le coup, j'ai emporté les raquettes ! Bien m'en a pris ! Quelques mètres après avoir atteint la Grange des Pauvres (1068 m) sur le domaine de Métabief, je suis obligé de chausser.

Les falaises du Mont d'Or depuis Piquemette (1256 m)

     Je remonte alors une piste de ski jusqu'à l'arrivée du télésiège du Chamois profitant alors d'une très belle vue sur la chaîne alpine. Mon itinéraire se poursuit ensuite en direction de la cabane du télésiège des Roches, située aux pieds de la falaise du Mont d'Or à Piquemette (1256 m).  J'entreprends donc le début de mon ascension vers la brèche.

     Rapidement cependant, je suis obligé de rebrousser chemin. En effet, le terrain se révèle glissant et j'entends des roches sifflées, dévalant de la falaise. Il n'est donc pas question de se mettre en danger. Heureusement, j'ai prévu une solution de replis en passant par la forêt afin de rejoindre la frontière suisse et la cabane CAS du Mont d'Or. Malheureusement, la petite sente indiquée sur la carte topographique se perd rapidement entre les arbres et le terrain devient de plus en plus glissant du fait de la présence d'une alliance traitresse entre la neige et les feuilles... Nouvel échec. Décidément le Mont d'Or ne souhaite pas s'offrir à moi et le temps passe. Il est 13h et je ne vois pas de solution satisfaisante. Déçu, je repart en direction des Tavins. Je casse la croûte à côté de la cabane d'arrivée du télésiège du Chamois avant de redescendre par la piste noire de compétition, histoire de tout de même se faire plaisir en raquettes faute d'ascension... Tant pis, j'irai admirer le panorama en accédant par la route.

     Dépité, je regagne la voiture et décide de prendre la route du sommet du Mont d'Or en passant par Métabief et Longevilles-Mont d'Or. Cependant arrivé à la station de Super-Longevilles, la route est impraticable pour qui ne possède pas des équipements spéciaux. En effet, ne présentant pas d'intérêt particulier du point de vue de la déserte, les services départementaux ne l'ont pas déneigée.



     Je décide donc de me garer et de ressortir les raquettes pour monter en empruntant les pistes de ski déjà bien chargées de neige pour la saison. La montée est un régal au milieu des sapins. Je profite pleinement de cette belle poudreuse tombée en abondance. Des skieurs de randonnée m'ont d'ailleurs précédés pour monter au sommet et je suis leurs traces jusqu'à la crête que je longe en direction du sommet.

​

Le panorama somptueux (voir ci-dessous ou le panorama légendé du site randomj.pagesperso-orange.fr) me récompense de mes frustrations du matin. J'en prends véritablement plein les yeux ne sachant où donner de la tête : les Combins, le Cervin, les Dents du Midi, les Aravis, les Alpes bernoises, le massif du Mont Blanc sans oublier les sommets de la Haute chaîne du Jura (Chasseron, aiguilles de Baulmes, Suchet, la Dôle, Dent de Vaulion...).. Après 20 minutes au sommet, il me faut redescendre, la luminosité commence en effet déjà à baisser. J'opte pour un tracé directe en longeant un téléski. Cela me permet de prendre le maximum de pente afin d'avaler très rapidement le dénivelé. Je rentre alors sur Besançon, déçu de n'avoir pu réaliser mes projets initiaux, mais ravis de cette vue à couper le souffle.

bottom of page