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Le Grand Veymont (2341m)

    â–³ Vercors, Isère - France

 

Jeudi 25 juillet 2013

- par le Pas de la Ville, voie normale - 

A la rencontre d'un sommet légendaire de l'histoire de l'alpinisme : si le Mont Aiguille m'était compté...

    Il fait chaud dans le Dauphiné en cette fin juillet, très chaud... Par conséquent, il faut adapter les sorties en montagne afin d’éviter la surchauffe de l’organisme. Conséquence, au lieu de réaliser l’ascension du Grand Veymont par le Petit Veymont, je décide pour éviter les heures les plus chaudes d’emprunter la voie normale passant par le Pas de la Ville.

 

    Départ matinal donc pour rejoindre Gresse-en-Vercors. Arrivé sur le parking du Champ de l’Herse, je prend toute la mesure du plus haut sommet du Vercors. Il se dresse fièrement 1000m plus haut et sa paroi semble surgie de terre d’un seul jet.

Panorama à 360° sur le Vercors et le Grand Veymont (à gauche sur la photo) depuis le Champ de l'Herse.

    J’attaque donc la montée en direction du «Pas de la Ville» avec entrain d’abord au milieu des prairies, puis en forêt. La température même à l’ombre alors qu’il n’est que 9h est déjà étouffante... La transpiration ruisselle à grosses gouttes, m’obligeant à m’éponger le visage régulièrement malgré l’ombre des arbres. Quelques dizaines de minutes après le bois commence à se clairsemer laissant la place à un paysage de plus en plus caillouteux.  La chaleur accablante ne laisse guère espérer la possibilité de voir des marmottes... quelques sifflements par ci par là mais sans plus... Tant pis, il faudra repasser. Malgré cela, je ne réduis pas la cadence et m’élève vraiment très rapidement en direction du col, preuve en est, je dépasse nombre de randonneurs dans les lacets du Pas de la Ville.

 

   J’atteint ce dernier peu de temps après être rentré dans la réserve naturelle des Hauts Plateaux du Vercors. Je regarde alors ma montre... 30 minutes... non j’ai du me tromper... Et pourtant non, j’ai avalé 500m de dénivelé en 30 minutes. Moi qui pensait ne pas avoir trop de jambes avec cette chaleur je suis le premier étonné. S’ouvre alors devant moi le vaste plateau du Vercors chemisé par ses hautes falaises dominant le Trièves. A ma gauche la ligne de crête menant au Grand puis au Petit Veymont et à ma droite celle se dirigeant vers la Grandes Moucherolle (invisible cependant du fait de la présence du sommet de Malaval).

 

   Le temps de se désaltérer un peu et je repart à l’assaut des 600m restant toujours avec la même cadence. Renseignement pris, on m’indique qu’il faut encore 45 minutes à 1 heure avant d’atteindre le sommet. L’itinéraire n’est pas balisé et pas toujours facile à identifier pour quelqu’un qui n’a pas l’habitude de se repérer en montagne. La pente est moins forte que pour monter au col dans un second temps, après que l’on ait débouché à proximité de la crête sommitale. Je rejoins donc le sommet en 30 minutes et profite pleinement du somptueux panorama à 360° sur le massif du Vercors et le fameux Mont Aiguille, l’une des 7 merveilles du Dauphiné, mais également le Trièves, le massif des Ecrins, celui du Mont-Blanc qui se dessine dans les brumes de chaleur... Je ne suis d’ailleurs pas seul à profiter de cette belle vue. Le sommet ressemble étrangement à une fourmilière ! Pour le calme et la quiétude... et bien on repassera mais les règles étaient données à l’avance donc je n’ai rien à dire !

 

    Après 40 minutes de contemplation et de restauration je reprends mon chemin vers le Pas de la Ville, puis Gresse bien content de cette belle sortie.

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