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Cime de La Valette (2868 m) & Mont Péaiaux (2958 m)

    △ Arves-Grandes Rousses, Savoie - france

- en boucle par les lacs de l'Etendard et les Arènes -

Mercredi 12 septembre 2018

Fiche technique

Cime de la Valette.jpg

    Quatre ans… cela fait quatre ans que nous n’avons pas mis les pieds dans le massif de l’Arvan depuis notre ascension du pic de l’Etendard. Je décide donc de combler ce vide en participant à une sortie proposée par l’un de mes amis, Xavier, pour le compte du CAF de Chambéry.

L’idée est de réaliser deux sommets belvédères, la cime de la Valette (2868 m) et son voisin quelques mètres plus élevé, le mont Péaiaux (2958 m).

Pic du Grand Sauvage (Grandes Rousses)
Lac Bramant (Grandes Rousses)
Lac Bramant

Départ matinale du col de la Croix de Fer (2065 m) après avoir laissé une autre voiture à St-Sorlin pour ne pas revenir par le même itinéraire.

Nous empruntons le sentier menant au refuge de l’Etendard où nous croisons un groupe de vététistes à assistance électrique. En un peu plus d’une heure, nous avalons les 500 m de dénivelé qui nous séparent du refuge. Nous hâtons le pas très certainement du fait du faible intérêt que présente cette partie de l’itinéraire. Le grand spectacle viendra ensuite !

 

Après une petite pause café, nous reprenons notre route en longeons les beaux lacs de Bramant et Blanc où se reflètent les sommets alentours qui commencent à prendre les couleurs d’automne, contrastant singulièrement avec le bleu azur du ciel.

A l’extrémité du dernier lac, nous bifurquons à travers champ pour rejoindre le front du glacier de St Sorlin et son lac de fonte. Notre idée est de cheminer au mieux au milieu de ces chaos de roches, vestiges du retrait de la langue glaciaire descendant de l’Etendard, pour rejoindre ensuite la crête des Arènes. Il nous faut louvoyer entre les différents bras du réseau capillaire alimentant le Rieu Blanc. Parfois, nous devons nous élever avec dextérité de pierre en pierre afin de franchir des artérioles. Jeu d’équilibre qui se solderait par un bain revigorant offert par Dame Montagne pour le perdant !

Après une trentaine de minutes, nous atteignons l’arête. Ils ne nous restent plus qu’à la remontée sans difficulté pour atteindre notre premier objectif du jour, la Cime de la Valette (2858 m). La suite nécessite davantage d’attention puisqu’il faut emprunter la crête rocheuse du Grand Sauvage. Il faut parfois jouer au funambule au dessus du vide surplombant le glacier. On contourne un gendarme veillant en sentinelle immuable à la protection du Mont Péaiaux, puis on redescend légèrement pour suivre la ligne de faîte, avant une dernière grimpette nécessitant de poser parfois les mains et le tour est joué ! Nous atteignons notre deuxième sommet de la journée et ses 2958 m. La crête poursuit sa course en direction de l’imposant sommet de la Cime du Grand Sauvage qui domine majestueusement le glacier de St Sorlin qui ne cesse d’expier sa peine.

S’en suit une descente à tombeaux ouverts en partie sur sentier, une partie en dehors où quand un chemin balisé sur la carte, prend la clé des champs. Le montagnard doit alors sentir le terrain, utiliser sa science du terrain, de l’orientation, se faire coureur des bois. Nous passons au Laital, trou d’eau gagné par la prolifération de la flore lacustre, jusqu’à totalement être eutrophisé. Puis à grandes enjambées nous gagnons les Aigues Rousses, triste témoignage du recul de la société agro-sylvo-pastorale. De maso, il ne reste que quelques vestiges agonisants.

Puis, le néant. L’itinéraire se perd alors en un imbroglio de sentes à moutons, enchevêtrement irrégulier et désorganisé au milieu des arcosses. Nous sommes donc condamnés à jouer à saute-mouton à travers les alpages, entre les rhododendrons et les pieds de vératres. Azimut sanglier, ou leçon d’orientation, il faut regarder le verre à moitié vide ou à moitié pleinCime de la .

 

Après une longue bambée de plus de 20 kilomètres, nous atteignons St-Sorlin alors que l’orage gronde. Une dernière petite photo à Notre-Dame de la Paix et nous nous enfournons dans nos véhicules. Dehors, le ciel se crève. Il est grand temps de rentrée.

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